C’est en application des principes théoriques d’ingénierie de la formation concernant l’évaluation formative et l’évaluation sommative qu’AFI et ses Formateurs partenaires ont élaboré leurs méthodes d’évaluation des acquis des stagiaires en cours de formation. Les techniques utilisées sont principalement basées sur le jeu: Le réveil pédagogique et Le Vrai/Faux (info/intox, QCM, quizz) le tout basé sur les référentiels officiels de diplômes, modules ou certification.
L’évaluation en formation a pour but « d’informer l’apprenant et le formateur du degré d’atteinte des objectifs », pour objet d’ajuster l’intervention du formateur et de mesurer la progression du participant. En effet le feed back (ou retour) rapide est un facteur important d’apprentissage. Cette évaluation dite formative intervient au cours de la formation.
L’évaluation sommative a elle pour but de « sanctionner (positivement ou négativement) une activité d’apprentissage, afin de comptabiliser ce résultat en vue d’un classement ou d’une sélection ». elle intervient à la fin d’un module, ou en fin de formation.
C’est sur cette base théorique que AFI et ses Formateurs partenaires ont élaboré leurs méthodes d’évaluation des stagiaires en cours de formation
Généralement, à partir du deuxième jour d’une formation, le formateur réalise lui-même la synthèse des contenus abordés le ou les jours précédents en impliquant les participants. Pour cela, les techniques d’animation utilisées s’appuient sur le principe du jeu. Dans son processus d’évaluation des acquis des stagiaire pendant la formation, AFI et ses formateurs partenaires utilisent principalement :
- La méthode du réveil pédagogique
- Le vrai/faux (info/intox, QCM, quizz)
Le tout basé essentiellement sur les référentiels officiels des diplômes (ou modules de diplômes), sur les référentiels des certificats inscrits au RNCP ou sur les objectifs souhaités inscrits sur les programmes de formations.
Le réveil pédagogique
Le réveil pédagogique est une méthode pour animer la phase de démarrage, à partir du deuxième jour de formation. Il permet aux participants de réaliser une synthèse des points clés travaillés la veille ou les jours précédents et au formateur d’évaluer les acquis.
Les étapes du réveil pédagogique
Le formateur présente la technique aux participants et inscrit les consignes au tableau : les objectifs de l’exercice, les temps de préparation, l’organisation de la correction. Un temps de préparation est laissé aux participants durant lequel le formateur répond aux éventuelles questions. Puis le formateur anime la séquence, fait participer le groupe et contrôle le temps. Plusieurs techniques sont réalisables. Les objectifs pédagogiques sont les mêmes mais ils demandent plus ou moins de temps de préparation et de réalisation. C’est un des critères pour choisir la variante. Si les acquisitions semblent réduites, il peut être nécessaire de passer plus de temps que prévu initialement sur telle ou telle séquence pour retravailler certains points de contenus, par exemple.
Avantages et points de vigilance de la technique
Ces trois techniques du réveil pédagogique permettent au formateur de valider les acquis. Elles offrent la possibilité aux participants de faire préciser par le formateur certains points sans risque de jugement par le groupe. Ce type de démarrage facilite la mémorisation. Cependant le réveil étant une méthode participative, peut être gourmand en temps. Ainsi le formateur AFI prend soin d’adapter sa séance en fonction de la taille du groupe et du contexte et de tenir les temps en situation.
La méthode du « vrai/faux »
Le vrai/faux est utilisé par le formateur AFI pour évaluer les acquis et l’atteinte des objectifs partiels, et pour permettre aux participants de faire le point sur ce qu’ils ont retenu ou pas.
Les étapes du vrai/faux
Il s’agit pour le formateur de :
- présenter la technique et son mode de fonctionnement,
- distribuer les supports utilisés,
- démarrer l’évaluation, faire des apports complémentaires si nécessaire.
La technique du « vrai/faux » ou « info/intox »
Elle peut être animée à l’oral en grand groupe ou par écrit. A l’oral, le formateur prépare sur Powerpoint ou sur tableau une série d’affirmations (maximum 10). Il distribue à chaque participant deux cartons : un carton vrai et un carton faux. Le formateur fait défiler les supports Powerpoint et les participants répondent à chaque affirmation immédiatement à l’aide d’un carton vrai/faux. Le formateur donne la réponse et la complète si besoin.
Pendant l’exercice, le formateur ne doit pas attirer l’attention sur les participants n’apportant pas la bonne réponse. Il est recommandé de proposer des réponses « 100 % vraies » ou « 100 % fausse » et de répartir de façon aléatoire l’ordre des vrai et des faux.
La technique du quiz
Le quiz est constitué d’une série de questions ouvertes, maximum 10 pour une évaluation des acquis à la fin d’une séquence. Il peut être réalisé individuellement à l’écrit, ou à l’oral en grand groupe avec projection des questions. La version écrite présente un aspect scolaire qui peut déplaire. Mais cette modalité d’évaluation des connaissances est très souvent utilisée à la fin des formations techniques au cours desquelles un grand nombre de connaissances sont transmises (le nombre de questions est alors souvent supérieur à 10).
La version la plus rapide consiste à réaliser l’exercice à l’oral en grand groupe et à corriger à la suite. Mais l’évaluation est alors collective et non individuelle.
La technique du QCM
Le « questionnaire à choix multiples » (QCM) est composé d’une série de questions ou d’affirmations (minimum 4) avec 2 à 5 possibilités de réponses fournies à chaque question. Les stagiaires doivent sélectionner la réponse qui leur semble exacte. Le QCM est plus simple que le quiz : il y a une part de chance dans le QCM puisqu’il est possible de sélectionner certaines réponses au hasard.