Mesurer les progrès, les résultats, et donc l’efficacité d’un programme de formation est essentiel pour pouvoir évaluer l’évolution des publics apprenants, et aussi pour comprendre ce qui a eu plus ou moins d’impact en termes de contenu par exemple. L’AFI a choisi cette année 5 indicateurs importants:
L’un des indicateurs principaux et les plus élémentaires est le taux de participation. Il évalue le nombre d’apprenants qui ont rejoint la formation par rapport au nombre total de personnes inscrites. Cet indicateur permet d’analyser l’attractivité et la diffusion de la formation ; il constitue la base pour comprendre quelle est la portée de la communication du plan de formation, en plus des facteurs (goûts, besoins…) qui peuvent susciter l’intérêt du public touché.
Le taux d’abandon évalue quant à lui le nombre d’apprenants qui ont, à un certain moment, abandonné le programme de formation. Ces données sont utiles pour vérifier s’il y a quelque chose à modifier ou à mettre à jour dans les parcours, s’il y a des questions sur l’utilisation de la plateforme ou encore si les collaborateurs obtiennent réellement ce qui a été promis pendant et à l’issue de la formation.
C’est l’indicateur le plus important de tous ! En général, la plupart des apprenants s’abreuvent du contenu présent dans le parcours de formation, mais peu réagissent et interagissent. Cet indicateur est très difficile à mesurer et nécessite un retour assez précis des apprenants et des formateurs.
Au moment du bilan final de formation, une idée sur le niveau de satisfaction générale est attendue : si les formateurs sont professionnels et captivants, si les contenus de formation sont adaptés au profil de l’apprenant…, alors la mission est remplie.
Pour obtenir des données concrètes et définir au mieux les améliorations à mettre en œuvre, il est crucial que les apprenants se sentent à l’aise et soient les plus honnêtes possibles en donnant leurs retours d’expérience. certains peuvent soit être peu critique par politesse et d’autres trop critique par habitude d’où la nécessité de croiser les enquêtes (à chaud, à froid…).
Pour que les indicateurs utilisés soient justifiés et fournissent des informations concrètes, il est important de toujours s’appuyer sur des données tangibles qui représentent la réalité de la situation aussi précisément que possible.